« L’extraterritorialité de la théologie mystique face au prisme de la constitution onto-théologique de la Métaphysique occidentale », Recension critique de l’ouvrage de Jean-Luc Marion (de l’Académie française), La Métaphysique et Après. Essais sur l’historicité et sur les époques de la philosophie, Bernard Grasset, Paris, 2023, 382 pages, ISBN : 978-2-246-83173-0, Prix : 25 €. (Par Benoît Élie AWAZI MBAMBI KUNGUA).
« Il n’y a aucune possibilité de placer sous le texte de Dieu un autre texte, qui pourrait rendre le premier lisible et intelligible, ou du moins : plus lisible et plus intelligible. Le texte de Dieu doit et veut s’expliquer lui-même. S’il le fait, une chose en tout cas est certaine par avance : on ne trouvera pas là ce que l’homme pourrait avoir tiré de lui-même – a priori ou a posteriori, facilement ou difficilement, dès l’origine ou par une évolution historique – sur le monde, sur l’homme lui-même et sur Dieu. » (Hans Urs von Balthasar, L’Amour seul est digne de foi, Parole et Silence, Saint-Maur, Paris, 1999, p. 38. Traduit de l’allemand par Robert Givord).
Ce nouvel ouvrage de Jean-Luc Marion peut être lu comme une auto-herméneutique de sa trajectoire philosophique qui en retrace les étapes, dresse un bilan provisoire et expose des modalités opératoires d’une pratique post-métaphysique de la philosophie. Étant donné que le dépassement de la métaphysique[1] par l’ordre de la charité et par la théologie mystique a déjà été abordé dans d’autres ouvrages de l’auteur, je me focalise ici sur l’extraterritorialité de la théologie révélée face au prisme de la constitution onto-théologique de la Métaphysique occidentale – une figure majeure de la philosophie occidentale qu’on peut faire remonter globalement de Saint Thomas (XIIIème siècle) à Hegel, Husserl et Heidegger (XXème siècle), tout en précisant la spécificité de chaque auteur pris dans cette constellation épochale de l’histoire de l’Être. Je laisse de côté toutes les considérations érudites et récapitulatives sur la pratique effective d’une histoire philosophique de la philosophie par accès direct aux langues anciennes (grec, latin) et aux principales langues européennes modernes que l’auteur lit.
C’est la question de l’équivocité entre trois types de théologies qui se pose : la théologie philosophique, la théologie révélée et la science de Dieu et des bienheureux dans la vision immédiate au Ciel. Est-il possible de les unifier dès ici-bas ? Pour quelles raisons ? En partant de l’épistémologie aristotélicienne de la subordination des sciences humaines, on dira que : la physique est subalternée aux mathématiques, l’astronomie est subalternée à la géométrie et la musique à l’arithmétique. Mais comment articuler les trois types de théologies entre un savoir humain de Dieu et un savoir divin de Dieu ? À quelles conditions une analogie est-elle philosophiquement opérationnelle entre Dieu et ses créatures ? C’est cette question qui est déjà soulevée par Saint Thomas[2] qui va se solder plus tard par l’impossibilité d’une approche métaphysique de Dieu en tant que science rigoureuse. Kant constitue le point le plus explosif de cette disqualification de la théologie rationnelle comme science rigoureuse opérant par jugements synthétiques a priori. Si Saint Thomas, s’inspirant d’Aristote, admet la subalternation de la théologie philosophique à la théologie révélée, et affirme en même temps la quasi-subalternation de cette dernière à la science de Dieu et des bienheureux, comment comprendre cette subordination pour un théologien vivant dans ce monde avant la vision eschatologique ? L’adverbe ‘’quasi’’ exprime cette impossibilité principielle pour le théologien d’accéder dès ici-bas à la vision immédiate de Dieu par lui-même, ses élus et ses anges. Dans ce cas qu’est-ce que la théologie révélée a à gagner, et surtout à perdre, en se considérant comme un savoir propositionnel et représentationnel sur Dieu considéré comme l’Étant suprême – quoique divin ?
Il importe de rappeler ici la radicalité et la gravité de la critique heideggérienne de la structure hybride de la métaphysique occidentale comme science de l’étant (être) en tant qu’étant (être) (ontologie) et en même temps science de l’Étant suprême ou divin (théologie). L’échec[3] cuisant de l’analytique existentiale du Dasein à accéder à l’être de l’étant (Sein und Zeit, 1927) et les hésitations à accéder directement à l’être à partir de la phénoménalisation du Rien à travers l’angoisse face à l’imprévisibilité de la mort (Was ist Metaphysik avec des retouches allant de 1929 à 1949), pousse Heidegger à quitter l’ontologie fondamentale en direction de la pensée qui pense la vérité de l’Être à travers le dire poétique et l’écoute de l’appel de l’Être adressé au Dasein. Le retrait de l’Être à même la monstration des étants permet de comprendre son oubli comme un génitif subjectif, et par conséquent, comme une nécessité épochale ou destinale. L’Être lui-même se dérobe principiellement à la saisie métaphysique des étants et aux instrumentalisations technologiques de la science mathématique de la nature dans l’horizon de la Mathesis universalis. Ce qui permet de comprendre l’époque du nihilisme actuel comme un destin imposé par l’Être lui-même comme l’ultime Sujet de l’histoire de la métaphysique, entendue comme une « narration du Même ».
L’oubli de l’oubli de l’Être qui caractérise le nihilisme occidental et la barbarie[4] technoscientifique révèle les possibilités ultimes de la métaphysique manipulatrice des étants et productrice des valeurs boursières. La fin de la métaphysique se comprend ainsi comme un moment destinal de l’histoire de la philosophie occidentale qui coïncide historiquement avec la Modernité occidentale (Descartes) et qui s’est historiquement soldée par les conflagrations des deux Guerres mondiales du XXème siècle.
Ce qui est dénoncé ici est l’idolâtrie conceptuelle de la métaphysique qui pose subrepticement l’univocité conceptuelle aussi bien pour Dieu que pour les étants du monde qu’il a créés. La théologie biblique nous interdit de représenter Dieu par aucun étant mondain (Deutéronome 4-6) et de citer son Nom pour rien. C’est donc avec beaucoup d’à propos théologique que Heidegger dévoile l’inanité du Dieu de l’onto-théologie à qui on ne peut adresser des prières et qui ne peut pas sauver ses adorateurs de la mort éternelle. C’est contre cette métaphysique scolaire et gnostique qui opère à partir de l’univocité entre Dieu et ses créatures (analogia entis) que Kant prononce son verdict logique d’expulsion de la métaphysique du champ de la rationalité philosophique moderne. Si la percée de Kant consiste à fixer les limites de la connaissance finie de l’esprit humain et d’exclure « Dieu » de la gnose philosophique en tant que théorie transcendantale de la connaissance humaine, alors il faut tirer les conclusions épistémologiques sur l’entrée ou la sortie de Dieu dans le système de la métaphysique occidentale.
C’est sur ce point que les travaux de Jean-Luc Marion permettent d’esquisser une pratique non métaphysique de la philosophie à partir de la phénoménologie de la donation rendue possible par la réduction érotique et à la pure forme de l’appel. Contrairement à la réduction à l’objectité (Husserl) et celle de l’étantité (Heidegger), la phénoménologie radicale de la donation réduit au donné et à la structure appel/réponse qui se retrouve aussi dans les théophanies bibliques. En me limitant sur deux ouvrages récents, je puis puiser quelques principes herméneutiques pour saisir l’avancée de ce dernier. Dans certitudes négatives[5], l’auteur parle de l’impossibilité de l’impossibilité de Dieu. Il réagit aux limites de la possibilité de la connaissance humaine de l’objectivité (Kant) en comprenant Dieu comme celui à qui rien n’est impossible. Il s’agit d’une thèse majeure de la phénoménologie de la donation et de la réduction érotique qui neutralise toutes les conditions a priori fixées par les concepts, les catégories analytiques de l’entendement et les deux principes de la métaphysique : celui de la raison suffisante (causalité) et celui de l’identité. La Bible est remplie des phénomènes saturés au sujet des femmes stériles que Dieu fait enfanter par sa Toute-Puissance. C’est le cas de Sarah dans l’Ancien Testament et d’Élisabeth dans le Nouveau Testament. Le deuxième ouvrage est D’ailleurs la révélation[6] qui revendique une phénoménalité spécifique et appropriée au mode d’auto-manifestation souveraine de Dieu dans la révélation biblique et chrétienne à partir d’un modèle phénoménal de la Trinité, où le Saint Esprit déplace le croyant au point précis de l’anamorphose, où le Père et le Fils apparaissent simultanément dans la même configuration iconique. Cet ouvrage a aussi dénoncé la subordination épistémologique d’une certaine théologie scolastique et néoscolastique face aux catégories logiques et spéculatives de la métaphysique occidentale entendue ici comme une théorie transcendantale de la connaissance finie de l’homme. Qu’est-ce que la théologie chrétienne a gagné ou perdu en se considérant elle-même comme un savoir propositionnel sur Dieu depuis la somme théologique de Saint Thomas et les différentes moutures historiques du thomisme ?
En s’appuyant sur la théorie de la subalternation des sciences au Moyen-Âge, la théologie révélée n’a pas à se normer sur les procédures logiques de la métaphysique occidentale, mais uniquement sur la science trinitaire de Dieu et des bienheureux et des anges qui le contemplent dans l’Éternité. À ce niveau de la déconstruction érotique, liturgique et mystique de la métaphysique, son essence idolâtrique est vigoureusement dénoncée dans ses illusions de capture gnostique du Mystère insondable de Dieu. Parce que l’équivocité est plus grande entre Dieu et ses créatures, la seule analogie chrétienne est celle de la charité qui accueille dans la foi l’agir théo-dramatique de Dieu qui intervient dans l’histoire de l’humanité pour la sauver de la mort à travers l’incarnation et le mystère pascal de son Verbe incarné en Jésus-Christ. Avant d’être une connaissance spéculative (gnose), le christianisme est une action prophétique et théodramatique de Dieu dans l’histoire des hommes par pure grâce. La prophétie se déploie alors comme une herméneutique théologique de l’histoire humaine. Elle se déroule comme une tautologie de la Trinité immanente dans l’histoire.
Spécialiste de Descartes, Marion s’appuie sur l’incompréhensibilité totale (la raison formelle de l’infini) de la Toute-Puissance de Dieu pour la raison créée de l’ego. Cela neutralise toutes les limites que la raison métaphysique impose à l’auto-manifestation imprévisible, souveraine et surnaturelle de Dieu. Au lieu de parler conceptuellement de Dieu comme n’importe quel étant du monde, la théologie mystique et contemplative lui parle directement par la prière, l’oraison, la méditation de sa Parole révélée et les sacrements de l’Église. Si Dieu lui-même s’auto-révèle en se nommant[7] lui-même à la première personne du Singulier, alors il serait mieux de lui parler au lieu d’en parler comme de n’importe quel étant subsistant ou sous-la-main. La prière au cœur de la théologie mystique échappe au feu déconstructeur de la différence ontologique (Heidegger) et de la différance temporelle (Derrida). L’adoration du croyant devant le mystère de l’auto-révélation souveraine de Dieu se déroule selon la séquence ternaire : affirmation (cataphase) – négation (apophase) – éminence (hyperbole). Dieu est toujours plus grand que ce qu’il montre de lui-même en toute souveraineté et il nous emporte dans l’amour de son cœur jusqu’à la contemplation éternelle dans la vision béatifique. C’est exactement ce que dit une préface de la Nativité : « Par le mystère de l’incarnation de ton verbe, une nouvelle lumière de ta gloire fulgurante a brillé aux yeux de notre esprit, afin que la connaissance du Dieu devenu visible nous ravisse et nous enflamme de l’amour de l’invisible. »[8]
Cette exceptionnalité/extraterritorialité de la théologie mystique face aux différentes critiques de la constitution onto-théologique de la métaphysique occidentale (Heidegger, Derrida) a été exposée dans plusieurs articles et ouvrages de l’auteur dont le phénomène érotique[9] (l’avance de l’amant qui déclare le premier son amour ‘’m’aimes-t-on’’) et Au Lieu de soi[10] où l’ego accède à son ipséité dans la nostalgie de la vision béatifique au Ciel. La résistance de la théologie mystique face aux critiques contemporaines de l’onto-théologie repose tout entière dans la louange du Nom imprononçable de Dieu : « Aucun des noms divins ne nomme le Nom. Mais il reste une voix, ou plutôt une autre voie : ce qui ne peut se nommer, cela peut se louer en usant des noms, des mots et des concepts comme autant de dé-nominations. La louange ne prédique pas comme de l’extérieur quelque chose de quelque chose. La louange implique celui qui loue dans un transfert vers celui qu’il loue de toutes les qualifications (nom, mots, concepts) disponibles, afin non pas de connaître, mais de reconnaître le Nom. Reconnaître le Nom comme Nom et s’inscrire entier dans cette reconnaissance. Plus la louange loue, moins elle détermine celui qu’elle loue : elle loue toujours dans la distance ; (…). ». (p. 350).
Conclusion
En lisant cet ouvrage à la fois récapitulatif et prospectif, ma situation herméneutique est celle d’un théologien africain formé et vivant en Occident (Paris, Strasbourg, Ottawa) depuis 30 ans et travaillant aux interstices de la philosophie, de la théologie et des sciences sociales et politiques. Mon champ de recherche englobe le continent africain et les diasporas du monde occidental (l’Atlantique noir) dans une intentionnalité résolument pluridisciplinaire et émancipatrice.
Les travaux de Jean-Luc Marion sur la sortie de la métaphysique de la subjectivité et de la représentation par la mise en œuvre résolue d’une phénoménologie radicale de la donation et de la compréhension infinie de l’auto-manifestation surprenante de Dieu me permettent de saisir de l’intérieur la logique gnostique et théosophique de la métaphysique occidentale et ses incidences dans les différents avatars de la crise moderniste qui ont chamboulé de l’intérieur les Églises occidentales d’Europe et d’Amérique du Nord. La crise du christianisme occidental se solde aujourd’hui par la rupture entre les sociétés sécularisées et les Églises vides et vendues pour devenir des gymnases, des bars, des marchés ou des musées.
Parmi les principaux auteurs qui procèdent à la réception phénoménologique de la Révélation christique et trinitaire, Marion, Balthasar et Henry ont des positions sévères par rapport aux restrictions rationalistes et modernistes des moutures athées, positivistes et minimalistes de l’Exégèse historico-critique, incapables de percevoir la totalité de la figure trinitaire du Christ (Gestalt) qui s’explicite à partir de sa propre grammaire et de ses propres canons herméneutiques. Il importe aussi de stigmatiser cette tendance consistant à raboter les récits bibliques en leur imposant les normes minimalistes, nihilistes et rationalistes de la Modernité positiviste qui réduit à la pure mythologie les récits de guérisons, d’exorcismes, de miracles et des batailles (théomachies) entre Yahvé et les fausses divinités d’Égypte (Amon de Thèbes) de Canaan (Baals), d’Assyrie et de Babylone (Mardouk) qui jalonnent la Bible d’un bout à l’autre : « L’histoire du monde moderne est, au moins autant que déchristianisation de la vie publique, destruction et rejet de ce domaine intermédiaire du daimon. Le zèle de Yahvé et l’histoire d’Israël seraient impensables si les Baals n’étaient que des fantômes. Que seraient le combat d’Élisée, les gestes de Jésus chassant les démons, l’existence réelle des forces cosmiques, affirmée par Saint Paul, si tout cela n’était qu’imagination subjective ! Et ne doit-on pas ranger aussi dans le monde des daimones « l’ange impossible à croire de Rilke » ? »[11]
Travaillant sur les Églises africaines tout en vivant en Occident depuis maintenant 30 ans, je réalise l’ampleur de la tâche gigantesque de réappropriation critique, responsable et pluridisciplinaire de la révélation trinitaire à partir des catégories phénoménologiques, thérapeutiques et étiologiques des religions traditionnelles africaines[12] réfractaires aux schèmes positivistes des sociétés sécularisées du monde occidental.
Si la première génération des théologiens africains s’est battue avec dignité pour une théologie africaine inculturée et incarnée dans les visions du monde des Africains à la faveur de luttes populaires contre la colonisation politique du continent, la deuxième génération à laquelle j’appartiens doit aborder les crises anomiques de la postcolonie et de la mondialisation néolibérale en épousant pas à pas l’auto-phénoménalisation politique et religieuse des sociétés africaines postcoloniales. Face à l’échec cuisant des élites politiques et religieuses africaines dans la gestion des sociétés sans États de l’Afrique subsaharienne, il importe de porter une vigilance théologique et pastorale soutenue face à la prolifération vertigineuse des agressions liées au monde occulte et magico-religieux des sorcelleries, du monde des esprits et des loges maçonniques et néo-pharaoniques qui saturent l’espace public dans le chaos postcolonial, aussi bien en Afrique que dans les diasporas euro-américaines. La réactivation des gestes prophétiques de Moïse, d’Élie et d’Élisée dans les luttes contre les fausses divinités d’Égypte (Amon, Osiris, Isis…), de Canaan (Baals, Ashéras…) et de Babylone (Mardouk, Melek…) constitue un lieu théologique incandescent dans la résurgence politique des divinités locales et ancestrales en Afrique subsaharienne.
La « geste prophétique » de l’Ancien testament constitue une stratégie pastorale énergique dans l’annonce de l’Évangile de Jésus-Christ venu accomplir l’histoire de la Révélation de Dieu avec l’Humanité à travers la tension théologique entre la particularité de l’élection d’Israël et l’universalité de l’unique médiateur, Jésus-Christ par qui Dieu se réconcilie avec l’humanité pécheresse. Les questions redoutables et brûlantes des sorcelleries, des exorcismes trinitaires et des guérisons divines méritent une attention théologique et pastorale accrue de la part des évêques, des prêtres et des théologiens qui guident le peuple de Dieu en Afrique. Le processus de retraditionalisation accélérée des schèmes interprétatifs et étiologiques des sociétés africaines contemporaines dévoile leur non inscription obvie dans la matrice épistémologique et métaphysique de la Modernité philosophique et athée en dépit d’une diffusion superficielle des nouvelles technologies numériques d’information et de communication.
Professeur Benoît Élie AWAZI MBAMBI KUNGUA.
Philosophe, Sociologue et Théologien
Courriels : benkung01@yahoo.fr & nabiawazi@gmail.com
Prophète-Président Fondateur du Centre de Recherches Pluridisciplinaires sur les Communautés d’Afrique noire et des diasporas (CERCLECAD, www.cerclecad.org, basé à Ottawa, Canada, Président du CERCLECAD (Ottawa, Canada, https://Cerclecad.org/
Sur les réceptions africaines de la Modernité occidentale dans mon œuvre, je renvoie à mes ouvrages :
,*B AWAZI MBAMBI KUNGUA, Panorama de la Théologie Négro-Africaine Contemporaine, L’Harmattan, Paris, 20031, 210 pages, ISBN : 2-7475-3490-1, Prix : 18 Euros, 20212 (Deuxième Édition revue, corrigée et augmentée), ISBN : 978-2-343-22491-6, 440 pages, Prix : 39 Euros.
*ID., Donation, Saturation et Compréhension. Phénoménologie de la Donation et Phénoménologie Herméneutique : Une alternative ?, L’Harmattan, Paris, 2005, 310 pages, ISBN : 2-7475-8743-6, Prix : 25,5 Euros. (« Collection ‘’Ouverture Philosophique’’ »).
*ID., Panorama des Théologies négro-africaines anglophones, L’Harmattan, Paris, 2008, 283 pages, ISBN : 978-2-296-06056-2, Prix : 27,50 Euros. (‘’Collection ‘’Églises d’Afrique’’).
*ID., Le Dieu Crucifié en Afrique. Esquisse d’une Christologie négro-africaine de la libération holistique, L’Harmattan, Paris, 2008, 330 pages, ISBN : 978-2-296-05864-4, Prix : 31 Euros. (Collection Églises d’Afrique).
*ID., De la Postcolonie à la Mondialisation néolibérale. Radioscopie éthique de la crise négro-africaine contemporaine, L’Harmattan, Paris, 2011, 204 pages, ISBN : 978-2-296-54944-9, Prix : 20,50 Euros (« Collection Études Africaines »).
*ID, Déconstruction phénoménologique et théologique de la modernité occidentale : Michel Henry, Jean-Luc Marion et Hans Urs von Balthasar, L’Harmattan, Paris, 2015, 316 pages, ISBN : 978-2-343-03719-6, Prix : 33 Euros.
*ID., Le Tournant prophétique des théologies négro-africaines contemporaines. De l’Auto- Performativité de la Deutérose, L’Harmattan, Paris, 2021, 384 pages, ISBN : 978-2-343-22664-4, Prix : 38 Euros.
*ID., Le Pape François, ‘’De Laudato si’’ à ‘’Fratelli Tutti’’. Une Herméneutique philosophique, politique et théologique, Les Impliqués/L’Harmattan, Paris, 2021, 148 pages, ISBN : 978-2-343-22721-4, Prix : 16,50 Euros
*ID., Emmanuel MACRON, Achille MBEMBE et LA FRANÇAFRIQUE. Une déconstruction théologico-politique, L’Harmattan, Paris, 2021, 110 pages, ISBN : 978-2-343-23603-2, 13 Euros.
*ID., Jalons pour une autobiographie intellectuelle. Variations africaines et pluridisciplinaires sur la ModernitÉ occidentale, Les Impliqués / L’Harmattan, Paris, 2021, 191 pages, ISBN : 978-2-343-24917-9, 19,50 €
[1] Jean-Luc Marion, « La fin de la fin de la Métaphysique », Laval théologique et philosophique, 1/1986, pp. 23-33.
[2] Le tournant épistémologique de la théologie comme « savoir propositionnel sur Dieu » reçoit une première systématisation chez Saint Thomas. Lire : Jean-Luc Marion, D’ailleurs, La Révélation. Contribution à une histoire critique et à un concept phénoménal de la révélation, Bernard Grasset, Paris, 2020. (« Thomas d’Aquin et l’interprétation épistémologique », pp. 65-84).
[3] Sur l’échec d’accéder au « phénomène d’être » par Heidegger aussi bien par l’analytique existentiale du Dasein que par le Rien dégagé par la tonalité fondamentale de l’angoisse, lire Jean-Luc Marion, « Le Rien et la revendication », in : Réduction et donation. Recherches sur Husserl, Heidegger et la Phénoménologie, PUF, Paris, 1989, pp. 249-302.
[4] Michel Henry, La Barbarie, Quadrige/PUF, 20143.
[5] Grasset, Paris, 2010.
[6] D’ailleurs, La Révélation. Contribution à une histoire critique et à un concept phénoménal de la révélation, op. cit.
[7] La théologie mystique neutralise la dichotomie métaphysique entre la cataphase et l’apophase en laissant Dieu révéler lui-même son Nom imprononçable (YHWH). Sur le débat entre Marion et Derrida au sujet du Nom innommable de Dieu, je renvoie à Jean-Luc Marion, « Au Nom ou comment le taire », in : De Surcroît. Études sur les phénomènes saturés, PUF, Paris, 2001, pp. 155-195.
[8] Cité en latin par Hans Urs von Balthasar, La Gloire et la Croix. Les aspects esthétiques de la Révélation. T.1 Apparition, Desclée de Brouwer, Paris, 1990, p. 99 (Traduit de l’allemand par Robert Givord).
[9] Grasset, Paris, 2003.
[10]L’approche de Saint Augustin, PUF, Paris, 20082.
[11] Hans Urs von Balthasar, La Gloire et la Croix. Les aspects esthétiques de la Révélation. T.1 Apparition, op. cit., p. 52
[12] Benoît AWAZI MBAMBI KUNGUA, De la Postcolonie à la Mondialisation néolibérale. Radioscopie éthique de la crise négro-africaine contemporaine, L’Harmattan, Paris, 2011, 204 pages & ID., Jalons pour une autobiographie intellectuelle. Variations africaines et pluridisciplinaires sur la ModernitÉ occidentale, Les Impliqués / L’Harmattan, Paris, 2021, 191 pages.